Carnet de voyage :

Mai 2001 - Égypte (Hurghada) -

Formation cadres moniteurs handiplongée avec les KAWAN

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Carnet de voyage ...

Samedi / Dimanche 05/05/2001 - 06/05/2001:

L'avion devant décoller vers 21h00 de Roissy, un rendez-vous était fixé vers 19h00 afin de regrouper l'ensemble des participants. C'est avec joie que je retrouvais les copains après plus d'un an de séparation (en fait, depuis le dernier raid des KAWAN à Hurghada). De nouvelles têtes ont fait leur apparition tandis que d'autres étaient absentes (sniffff !!!!). L'enregistrement des bagages se fait dans la plus totale confusion (pour ne pas employer le terme de bordel organisé) mais tout le monde s'en moque, c'est le début des vacances et tout le monde est un peu excité par ce départ.
Nous devons décoller avec la compagnie STAR et nous arrivons en salle d'embarquement avec, au final, près de 40 mn d'avance sur l'heure de décollage prévue. Tout ça pour entendre un premier message annonçant un probable retard..... puis, enfin, 4 ou 5 heures de retard !!! Devant cette super nouvelle (ça commence fort), René dégotte un jeux de carte et nous formons un petit groupe de Belotteurs (Jean-Mi, René, Angélina, Guy, Chantale et moi). Je sais, la Belote se joue à quatre, mais rien n'interdit de faire une "tournante" !!!!! Certains discutent, ou laissent filer le temps, d'autre tentent de dormir.
Quelques heures plus tard, après des sandwiches, boissons, plats chauds, avion de rechange (eh oui, on n'a pas fait les choses à moitié; des oiseaux ayant endommagé le réacteur de notre avion, il a fallu attendre qu'un autre atterrisse), nous embarquions. Au final, le décollage réel se fera vers les 2h15.

Hurghada nous verra débarquer vers 7h30 (6h30 à l'heure de Paris) plutôt pas frais du tout : décidément les Airbus A320 ne sont ni prévu pour les personnes dépassant les 175 cm ni pour les handi (Jean-Mi était littéralement "encastré" dans son fauteuil et, pour ma part, j'étais calé en avant avec les genoux et mon fauteuil ne s'inclinait quasiment pas).
Jean (Seafari) est là pour nous accueillir et nous finirons quand même par arriver à l'hôtel (cette année c'est le MARLIN IN car le MASHRABIA ne pratiquait pas le système 1/2 pension qui va de paire avec notre forfait plongée). Certains vont se coucher, d'autre se dépêchent pour attraper le bateau et partir plonger et ceux qui restent profitent de la piscine, du soleil, de la mer et se laissent aller. Je suis surpris de constater qu'à par nous, l'hôtel compte une majorité de clients Russes.... Nous avons ensuite rendez-vous au club dans l'après-midi afin d'amener notre matériel, de préparer nos caisses qui seront ensuite chargées sur les bateaux (cette année encore, nous utiliserons le CARMEN pour les handi et le PRINCE SHADY pour les valides).

Le soir, nous arriverons au buffet du MARLIN pour découvrir une surprise : manger dans un hôtel Égyptien accompagné en musique par un tandem de violoncelle et flûte traversière. Personne ne fera de vieux os car le lendemain nous avons rendez-vous vers 8h30 sur le quai. Les seules exceptions seront Damien et Freddy qui, ayant ronflé une partie de la journée, vont commencer la grande semaine du troc Égyptien.....

Lundi 07/05/2001 :

Réveil 7h30 : dur dur !!!! On se retrouve tous devant un petit dèj (dommage qu'il n'y ai pas de fruits autres que du pamplemousse). Puis on s'achemine doucement vers le quai côté MARLIN (le quai est séparé par une grille entre le MASHRABIA et le MARLIN). Vu que le Seafari est du côté MASHRABIA cela impose une organisation particulière : nos caisses sont chargées à bord (merci les valides) ainsi que les blocs et tous les "à côtés"; puis le CARMEN se décale pour nous prendre côté MARLIN. L'embarquement est facilité car le quai, de ce côté, est plus bas et l'angle formé entre la passerelle et le bateau est amoindri.
Nous retrouvons presque tout l'équipage du CARMEN tel que nous l'avions quitté la dernière fois : le Cap'tain, Ali, Ramzi et Mohamed (nouveau venu, cousin du Cap'tain). Ils sont toujours aussi sympa et en plus, leur Français s'est amélioré (même s'il reste limité). Nous prenons enfin la mer, le vent se lève et adoucit les premières morsures du soleil....

La première plongée est sous le signe de la réadaptation. Aussi bien pour les moniteurs que les handi ou les hommes de pont, il est temps de se remettre dans le bain. Les tapis de gym (vous savez, les trucs bleus épais d'environ 5cm et plutôt lourd à déplacer...) nous font défaut par rapport à la fois précédente. Jean-Mi a voulu innover avec un matelas pneumatique 2 places; mais si cela reste cool pour une sieste, c'est encombrant sur un bateau et les hommes de pont ont du mal à conserver leur équilibre (même à jeun) lorsqu'ils doivent tourner autour d'un handi pour l'équiper et le deséquiper (essayez dont de prendre appuis sur un matelas pneumatique sans trop bouger : bonne chance !). Le matériel est stocké dans des caisses étiquetées, le tout rangé sur le pont supérieur du CARMEN. Cela implique de nombreuses allées et venues.

Une solution sera trouvée et mise en pratique le lendemain : il suffit de regrouper les caisses des handi au bord du pont supérieur et faire transiter directement le matériel par voie aérienne (non pas dans la tête, aiiiii!!!) entre les deux ponts. Claire, Freddy et Damien se décarcassent aidés par les accompagnateurs et les hommes d'équipage.... ça booste !!!!!

Côté moral, certains ont déjà une expérience de la mer rouge, d'autres la découvre; cela donne un mélange d'impatience, de léger stress ou de placidité. Après la première plongée, tous le monde est à peu près sur la même longueur d'onde ( SUPER !) même si la réadaptation a produit quelques cafouillages : problèmes divers de lestages, stabilisations, techniques (René a encore pesté contre sa caméra qui l'a contraint à sortir de l'eau pour refaire quelques réglages).
Vers midi, ma palanquée (Patrick, Paul, Pascal et moi) a juste le temps de remonter pour manger (la dernière arrivera juste pour finir les restes) avant de repartir en Pool position. Ce coup ci, je m'équipe avec la cagoule car l'eau a beau être aux alentours des 24°C, mes séquelles de tétra me rendent parfois un peu frileux. Nous restons sur le même site car nous avons pris du retard et on n'a pas le temps de déménager. Heureusement, sous l'eau, c'est toujours aussi féerique et le spectacle n'est jamais pareil. Nous croiserons Pascal aux prises avec sa cagoule qui semblait l'embêter (mais rien de grave).

Le retour se fera sous quelques nuages avec les embruns (à croire que le mauvais temps voulait nous poursuivre depuis l'Europe jusqu'ici). Un rendez-vous est donné au club pour un apéro improvisé. Cela nous donnera l'occasion de nous goinfrer de saucisson, de divers liquides (faut bien faire glisser le saucisson) et voir Fabien recevoir un petit cadeau (une jolie montre de plongée) en tant que benjamin du groupe..... Une petite bouffe à l'hôtel, une page d'écriture (faut bien prendre des notes pour relater cette Kawanesque aventure) et je sombre dans les bras de Morphée...... Est-elle blonde, brune, rousse ?????

 

Mardi 08/05/2001 :

Déjà ? Ouarffff ! La nuit était trop courte ! J'ai pas bien faim et je suis fatigué....

Le débriefing du chef Rigalou a porté ses fruits et l'organisation sur le CARMEN s'est grandement améliorée. Ce matin c'est plongée commando : il faut se battre contre du courant. Mais, découvrir ce magnifique jardin de corail valait un peu d'efforts - Merci Bertrand pour m'avoir servi de taxi (le principe est simple, se faire tracter par le moniteur avant de se déclencher un essoufflement) dans ces moments difficiles - Tout compte fait, une fois dans le bain, la fatigue s'envole...

Sur le bateau, après avoir demandé la permission au capitaine, Jean-Luc, Paul, Pascal (I et II) accrochent les couleurs (un drapeau récupéré lors d'un salon auquel a été adjoint le logo des Kawan) après un petit mat à l'arrière du CARMEN. Et voilà ! Non contents de plonger, les Kawan flottent maintenant libres dans le vent Égyptien.....

Pour notre seconde plongée ( Paul en tête, Pascal en serre-file, Patrick et moi en sandwiche ), nous aurons droit à presque "la totale" : une très grosse murène en pleine eau (étant un peu plus en avant, Patrick et Paul ne la verront pas), un très beau poulpe (plutôt rare dans ce secteur d'après Jean) qui cherchait à se faire passer pour un caillou sur le fond, une belle raie pastenague (brune avec les points bleus), quelques poissons scorpions (famille des rascasses) et pour clore la plongée, un napoléon est venu nous saluer...

Un peu de détente.... je me glisse à la proue du Carmen et, le nez au vent, laisse vagabonder mon esprit, bercé par la houle, chauffé par le soleil. La terre se rapproche au fur et à mesure, on aperçoit les montagnes au loin dans le désert, nimbées d'une sorte de brume. Je n'entends rien d'autre que le bruit du vent cinglant mon visage et je m'envole... Sans être ivre, sans même avoir consommé un quelconque hallucinogène....

Au retour, on se presse. Nous avons convenu avec Nico, Murielle et Marie-Jo (la charmante maman de Nico) de nous retrouver après une bonne douche afin d'aller faire quelques emplettes dans le centre d'Hurghada. Au passage on ramasse les Rigalou, Fabien, Richie, Patrick, Thierry et quelques autres. Vu le nombre on affrète 2 minibus (1 livre Égyptienne par personne soit environ 2 francs, négociés âprement) et partons chacun de notre côté en espérant nous retrouver à la poste.
C'est pas toujours gagné car les dialogues avec les Egyptiens se font en anglais et il faut surtout éviter de parler trop bien sinon ils ne nous comprennent pas. Le mieux c'est encore la façon "petit nègre" en jetant un mot par-ci par-là.
Enfin on fini par se retrouver à peu près tous vers la poste. Première direction : Samy Shafeek. Un bijoutier qui propose une profusion de jolies choses en or ou argent à des prix très intéressant pour nous autres Européens (René nous confiera que ça fait près de 15 ans qu'il va chez Samy chaque fois qu'il va plonger en mer rouge). Pendant que nous alimentons le tiroir caisse de Samy, Damien est en repérage des commerces avoisinants. Il revient bientôt avec une paire de sandales (il était parti pieds nus) et nous entraîne dans une petite boutique ou le marchand nous promet des prix "pas cher" (very good price for my friends). Et c'est là que les palabres démarrent...
Je négocie une canne en bois (pauvre de moi, je suis bien mauvais négociateur) pendant que Sylvie palabre activement pour un ensemble de petites fioles à parfums et des statuettes. Murielle se laisse tenter par une statue en granit (attention il y a le vrai granit taillé et les moulures en sable amalgamé). Sylvie palabre encore.... elle veut faire baisser le prix....... de moitié ! C'est pas pour rien qu'elle est notre trésorière ! Le marchand rechigne, nous parle de sa vie, de sa boutique, des affaires, de ses 4 femmes dont il lui faut assurer la subsistance.... et fini par lâcher à un peu plus de la moitié ! Au final tout le monde repart à peu près content de son négoce (moi, modérément), persuadés que le marchand aura sans doute conservé une bonne marge malgré la remise consentie.
On se presse pour retrouver un moyen de locomotion car une partie de la bande est partie en avance et nous attends à l'hôtel pour dîner (nous sommes alors déjà bien en retard). Au retour, Nico, Murielle, Damien, Marie-Jo et moi prenons un taxi (un vrai). C'est une vieille peugeot break qui a connu des jours meilleurs mais pour Nicolas, c'est bien plus pratique que le mini bus (transfert du fauteuil à la voiture oblige). Murielle veille jalousement au pliage et chargement du fauteuil (à notre dernière virée en Égypte, Nathalie avait perdu des pièce du sien !!!). Marie-Jo nous offre royalement la courses (4 livres par personnes : c'est un taxi) et se paie une peur bleue : la façon de conduire des Égyptien la nuit est plutôt particulière ! Juste le temps d'arriver à l'hôtel pour manger avant la fin présumée du restaurant (il est 21h30 et la fermeture est prévue vers 22h00).
Pendant que les un les autres s'éclipsent vers leur chambres respectives, Damien et Freddy partent encore troquer des babioles (à ce jeu là, ils s'en sortent beaucoup mieux que moi). De mon côté, je couche quelques notes sur le papier et retourne voir Morphée....

Mercredi 09/05/2001 :

TuTuTuTu TuTuuut !!!! La montre sonne, le rythme est pris et cela vaut mieux car aujourd'hui ce sera 3 plongées (dont une de nuit). Damien me montre le résultat des trocs de la soirée : ils ont fini par amasser babouches, djellaba, statuettes, colliers et une percussion locale (constituée d'un corps en aluminium recouvert de cuir sur lequel est tendue une toile plastique). Un vrai trésor comparé aux savonnettes, échantillon de parfums, tee-shirt et casquettes publicitaires....

Certains sont partis à Louxor (merci à Richie pour l'organisation), Guy a fait un break. Aujourd'hui le soleil est seul au rendez-vous (fini le vent) et nous offre une belle journée. La mer est très calme et Richie, qui a choisi de nous accompagner pour la journée, en sera récompensé (pas de mal de mer). Il en profitera même pour faire un baptême (c'est exceptionnel pour un pilote d'avion qui n'est pas attiré par l'eau). Véronique embarque avec nous pour deux jours afin de réaliser un film de cette aventure. Ce sera donc un chassé croisé sous l'eau, entre handiplongeurs et camerawoman. Nous aurons l'occasion de voir une épave (plutôt démantibulée) peuplée de milliers de poissons. Tout le monde aura aperçu une méga murène, sauf notre palanquée ! Patrick le disait et je commence à le croire, qu'il portait la poisse en matière de murènes...

Sylvie s'est installée dans son nouveau bureau (W-C), selon les dires d'Hugues. Il faut dire qu'en Égypte, il n'est pas conseillé de boire l'eau du robinet, naturellement riche en amibes diverses. Alors, lorsque notre monitrice et trésorière s'en est offert une bonne rasade par inadvertance, c'était cousu de fil blanc ! C'est sur, que pour déboucher la tuyauterie, c'est radical !

L'équipage est toujours aussi sympa. Ali est très joueur et c'est naturellement, de fil en aiguille, qu'il s'est retrouvé à la baille. Faut dire qu'à force de balancer des sceaux d'eau sur tout le monde, il fallait bien qu'il y ait des représailles.

On sera de retour vers 16h30, juste le temps d'une pause avant de repartir pour la plongée de nuit. Côte à côte avec le "Prince Shady", les blocs sont déchargés; Fabien et moi restons à bord et assistons à une bataille rangée (au jet d'eau) entre les deux équipages. Pour la plongée, Il n'y aura que Patrick et moi pour représenter les handiplongeurs (Fabien ne vient que pour participer à l'ambiance nocturne). Il faut dire aussi que lors d'une plongée de nuit il faut avoir au moins une main de libre pour tenir une lampe. Donc, pour celui qui n'a plus que ses deux bras pour nager et se stabiliser, comment tenir une lampe ?????
Patrick va tester une lampe frontale prêtée par Jean-Mi : De la camelote ! Pas assez de puissance d'éclairage, et le mode de fixation laisse à désirer. Il faudra revoir ça la prochaine fois ! De mon côté, à part le courant qui va me gêner pour me stabiliser, la plongée sera pas mal. Escorté de Hugues, nous aurons la chance de voir un poisson pierre camouflé dans un trou et d'assister au ballet des ptéroïs (rascasses) en train de chasser dans le faisceau de nos lampes sans oublier une petite murène à tête orangée (la première fois que j'en vois de cette couleur) rencontrée en pleine eau.

Nous rentrons, crevés, directement vers le restaurant de l'hôtel afin de manger avant qu'il ne soit trop tard. Puis un dodo bien mérité !

Jeudi 10/05/2001 :

Pas de plongée ce matin pour moi : trop crevé ! Dans ce genre d'odyssée, il est bon de savoir se ménager si on veux aller loin....

D'ailleurs, Jean-Mi et Laurent ne sont pas venus. Nous nous retrouvons donc Fabien, Patrick, Thierry, Nico, Pascal, Guy et moi en tant qu'handiplongeurs. Je discute un peu avec Ramzi (non non non ! Eric n'était pas là); c'est notre maître cook : au menu, du chicken ! Ici les repas sont simples : œufs, steak hachés locaux (ça ressemble à du steak haché mais en nettement plus bizarre), saucisses locales (même remarque que précédemment) accompagnés de riz, sauce aux légumes, patates ou pâtes... Côté vie, Ramzi me confie qu'il habite à Alexandrie (c'est pas la porte à côté) et qu'il y laisse sa famille pendant près de 6 mois pour travailler sur le Carmen. C'est le sort de beaucoup de marins qui profitent ainsi du travail occasionné par ces touristes plongeurs dont nous faisons partie.

Vu que pour démarrer la première plongée, il y peu de candidat (Nico, Guy et Fabien), nos moniteurs s'octroient avant une petite plongée dérivante (au alentours des 40 mètres) afin d'aller voir des gorgones géantes (aussi grandes qu'un homme). Certain reviendront ravis, d'autres un peu déçus : finalement, en mer rouge, rien de sert d'aller profond, il y a tant de belles choses dans la zones des 15 mètres !

Pour Fabien, ce sera une grande première : il va enfin lâcher le bras protecteur de Sylvie pour évoluer seul en pleine eau ! Après manger, Pascal , Thierry, Patrick et moi, prenons la suite pour une belle plongée clôturée par une patrouille avec une tortue. Patrouille mémorable mais écourté : Patrick venait de passer sa réserve ! Pour un peu, nous l'aurions noyé, l'animal !!!!

Ce soir c'est Jean et Sylvie (Seafari) qui offrent la tournée au club.... Encore du saucisson et toutes sortes de breuvages pour aller avec (en général, les plongeurs sont assez bons vivants et pas mal soiffards !!!). Entre le soleil et l'alcool, nous sommes tous colorés du plus blanc au plus noir en passant par toutes sortes de rouges (vive la biafine).

Bon, rappelons quand même, que cette semaine était placée sous le signe d'une formation moniteurs cadres handisport (module C) sous la responsabilité de notre maître à tous : Paul Denizet assisté de Jean-Luc Rigal.

Les moniteurs stagiaires étaient : Sylvie - Jean - Nils - Hervé - Jean-Marie - Hugues et Bertrand

Les "cobayes" (ça fait très laboratoire) étaient : Fabien - Pascal - Nicolas - Thierry - Guy - Laurent - Patrick, Jean-Michel et François

Les hommes de pont étaient : Claire - Damien - Freddy... assistés de... Murielle - Marie-Joe - Cybile - Pascal B - Martine - Michel

Notre médecin hyperbare était : Pascal C

Vendredi 11/05/2001 :

Ce sont les dernières.... plongées ! Richie, fort de sa journée de mercredi, retente sa chance à bord. Patrick nous lâche (le pot de la veille et une trop courte nuit auront eu raison de lui).

Sitôt les amarres larguées, le Carmen vogue au son des percussions : Damien et Freddy nous donnent un concerto... Le soleil nous réchauffe, le rythme nous berce quand tout à coup... "Dolphin ! Dolphin !" crie le Cap'tain. Tous à bâbord, nous observons effectivement un banc de dauphins (une dizaine d'individus) vers l'avant du bateau. Freddy et Damien se mettent à jouer frénétiquement (il paraît que le son des percussions attire ces charmants mammifères). Le Carmen calque sa route sur celles des dauphins. après un bref conciliabule avec Jean (le boss), Jean-Luc et une poignée d'exaltés se jettent à l'eau pour tenter La rencontre. Malheureusement si les plongeurs sont souvent attirés par les dauphins, la réciproque n'est pas systématique et une vérité sera, une nouvelle fois, démontrée : les plongeurs nagent beaucoup moins vite que les dauphins ! Certains auront juste le temps de les voir dans leur masque, d'autres les cherchent encore ! Mais bon, cela leur aura permis de prendre un bon bain....

Nous essayons de profiter à fond de ces dernière plongées et à bord, nous sommes tous alanguis, savourant les derniers instants. Un esprit malin a punaisé sur la porte des W-C "Bureau de Sylvie". Vu les moyens techniques mis en œuvre (ordinateur + imprimante) notre Trésorière à la tourista galopante, a suspecté les dirigeants de Seafari (Jean et Sylvie). Le nom des responsables (je ne les connais toujours pas avec certitude) sera tu, même si nous étions tous hilares.

Je profite du retour pour me poster une dernière fois à l'avant du Carmen, tel la figure de proue (je sais il y en a eu de plus belles) d'un quelconque navire du temps jadis. Le nez au vent, je salue le soleil et son reflet dans la mer, perdant mon regard dans le lointain, au delà des montagnes embrumées...

La soirée est chargée. A peine avoir touché terre qu'il faut débarquer le matériel, le rincer, le faire sécher... Nous avons tous rendez-vous à 19h00 pour un apéro (encore ??? Oui, faut bien finir les restes) et visualiser le film réalisé par Véronique (vu qu'il est bien, je pense que la plupart l'auront acheté). Le dîner est prévu vers 20h00 afin de pouvoir partir pour le spectacle vers 21h00 (encore merci à Richie pour l'organisation...... un vrai G.O.)..... Ouf ! On y est (dans le bus) ! Nos amis à roulettes bénéficient de voitures de facture nippones et très récentes par rapport aux épaves qui circulent. Nous partons pour assister à un spectacle de chevaux, danses, danse du ventre...

Lorsque le bus s'arrête, on se croirait devant un palais des mille et une nuits, très grand, très exotique, très illuminé et...... plutôt touristique. On pourrait presque dire une sorte de Disneyland Égyptien..... avec ses boutiques intérieures, ses bars, ses spectacles.... Au final, nous sommes quand même un peu déçus (Mickey fait mieux que ça) !

Nous serons content de rentrer pour avoir enfin une nuit beaucoup plus longue sauf pour certains qui partent plonger demain matin (les valides et irréductibles).

Samedi 12/05/2001 :

Free free, set them free.... Dodo, farniente, balades, courses, plage, soleil, mer ..... le repos quoi !

Certains baroudeurs ont choisi l'option raid 4x4 dans le désert (vu la chaleur ambiante, bonjour !). Pour ma part, je passerais l'après-midi avec Laurent, tranquillement installés à la plage où le vent modère la température. Le spectacle de quelques belles paires de fesses emprisonnées dans des strings ne sont pas pour nous déplaire (après les poissons, les sirènes ?). Plus tard en croisant, Damien, Freddy et Fabien, nous apprendrons, qu'il reste encore quelques futur cadavres à vider au club (les bouteilles d'alcool ne sont pas comme des blocs de plongée : il n'est pas nécessaire de garder une réserve ! ). J'en profite pour dire, quand même, que s'il y a eu pas mal de pots, tout le monde est resté dans les limites du raisonnable (dès fois que vous nous confondiez avec des poivrots de la pire espèce). La nuit promet d'être longue car on doit quitter l'hôtel vers 1h00 du matin pour se rendre à l'aéroport.

Et voilà, la petite aiguille se rapproche du 1 et nous du car qui est arrivé... Les bagages sont rassemblés devant le car, mais pas chargés : il faut attendre que les employés de l'hôtel aient vérifié les chambres. Et c'est le début de quelques frictions : vu que la liste des boissons contenues dans le mini bar des chambre n'était pas disponibles, quelque uns se font avoir sur la quantité de boissons consommées (moi même, je vais leur abandonner rageusement 3 LE pour une bouteille d'eau que je n'ai jamais consommée). Dans le cas de Michel, c'est encore plus houleux : ayant perdu sa carte de consigne pour les serviettes de plage, l'hôtel lui réclame près de 50 LE ( il y a eu tellement de palabres que je ne sais même pas le mot de la fin). Finalement, le car est chargé, et nous partons enfin pour l'aéroport.

Nous n'aurons qu'une heure de retard pour le décollage. Par contre, nous assisterons, une fois de plus au manque d'organisation du personnel face à des personnes handicapées en fauteuil. Au lieu d'embarquer tranquillement les handi en premier, tout le monde va monter dans l'avion en même temps : une belle pagaille ! Enfin bref, nous finirons quand même par y rentrer tous. Jean-Mi sera encastré dans son fauteuil comme à l'aller (vive les Airbus A320). Bientôt les lumières s'éteignent (il doit être près de 4h00 du matin) et nous pouvons tenter de dormir - une pensée pour Stéphane qui aura luté vaillamment toute la semaine (dormant même dans la baignoire) contre les ronflements de Michel avec qui il partageait la chambre -

Dimanche 13/05/2001 :

Nous arriverons à Roissy vers 9h15 (au lieu de 7h50 initialement). Nous nous éparpillons gaillardement (quoique plutôt crevés) dans l'aéroport pour nous retrouver devant les tapis roulants guettants nos bagages. La joyeuse troupe des Kawan doit ensuite reprendre le car vers Evreux, tandis que Laurent repart vers le sud et moi dans la banlieue Parisienne avant mon retour en Suisse. Ne voulant pas trop faire attendre ma sœur qui doit s'impatienter à l'entrée, j'abandonne mes copains Normands (un peu comme un voleur, c'est vrai)...

Et voilà la fin de cette odyssée Kawanesque en mer rouge !

Je penses que nous pouvons tous remercier Jean-Luc, Sylvie et tout ceux qui se sont investi dans l'organisation de ce tome II...

- François -

 

 

 

   
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