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Samedi
08/06/2002 : départ Paris
Après
un léger stress, une bonne bouffe préparée
par "bibiche" (la mère de Lilly), nous voici
à CDG près à embarquer avec Air France (vers
23h) pour Tokyo. A peine installés à bord du 747,
l'équipage se dépêche de nous servir à
manger. C'est terrible mais j'ai eu beau avoir mangé le
soir (et c'était super bon), j'ai quand même remis
le couvert (voir les autres manger, m'a donné faim et ça
compense les fois ou je jeun). Sur ça, un bon gros dodo
(13 heures d'avion, ça donne le temps) puis on nous a servi
un petit dej avant de nous débarquer. A Tokyo, cool, une
chaise roulante nous attendait (enfin moi), pilotée par
un Nipon obséquieux à souhait. L'avantage, c'est
de m'éviter une longue marche dans des couloirs interminables,
de gagner du temps pour les diverses formalités de transit
et d'éviter de se perdre (avec moi, il vaut mieux parfois
prendre le GPS). Un coup d'oeil à la pendule nous fait
prendre conscience du décalage : il est déjà
18h passé ! Deux heures de transit et rebelotte pour la
seconde partie du trajet. On troque le 747 contre un A330 et nous
voilà repartis. On apprécie le confort relatif dû
à l'évolution technologique : écrans individuels,
plusieurs films au choix, jeux vidéo - un sacré
plus pour faire passer le temps - Je m'efforce de dormir pour
compenser le décalage horaire final (+9h); nous devons
arriver vers 7h le matin après un vol de près de
10h.
Lundi
10/06/2002 : terminus Nouméa
!
Quelle
joie, lors de l'arrivée à Nouméa de découvrir
Jean-Luc (mais oui, c'est bien lui, l'Octopus Rigalou ex-président
des Kawan) venu nous accueillir. Nous irons directement à
notre hôtel histoire de nous débarrasser de nos encombrants
bagages (en moyenne 30kg par personne). Nous en profiterons pour
déballer un peu nos bagages, commencer l'organisation de
notre séjour (à part l'avion et les hôtels,
nous n'avions encore rien prévu de particulier).... On
se retrouve en fin de matinée pour grignoter ensemble et
retrouver Sylvie (elle fait 2 ou 3 jours de tests chez son futur
employeur). Une ch'tite balade, une ch'tite sieste puis on se
lance vers nos premiers cocktails pour arroser le début
de nos vacances. Ensuite notre premier dîner sur le sol
Calédonien avant d'aller nous coucher tôt. Vu que
le soleil se couche vers 17h30, les journées commencent
tôt et nous comprenons que si nous voulons profiter de la
journée, il faudra faire une croix sur les grasses matinées
!

Mardi
11/06/2002 :
Jean-Luc
nous récupère à l'hôtel pour nous conduire
à la gare maritime de Nouméa où nous découvrons
que les bateaux ne font pas le trajet vers l'île des pins
de façon régulière (c'est pas le TGV). Arghhh
! Soit on prend l'avion soit on décale notre arrivée
sur l'île des pins. Vu que nous avions réservé
l'hôtel (Relais Kodjeue), nous voilà partis pour
Air Calédonia. Jean-Luc nous pose dans le centre ville
et repart vaquer à ses occupations (une expatriation, ça
se prépare). Une fois nos pass (forfait 2 AR inter-îles
sur une période de moins de 3 mois) en poche, nous jouons
aux touristes de base...
Nous
allons de surprise en surprise : il règne un certain calme
dans les rues, les gens sont accueillants, les automobilistes
s'arrêtent pour laisser passer les piétons (et pas
seulement aux passages appropriés), les rues sont plutôt
propres et nous retrouvons des magasins comme Eram, Prisunic,
Celio .... un air de France quoi ! Lilly et moi investissons dans
un sweat car nous n'avions pas prévu une telle fraîcheur
en bouclant nos bagages à Paris (ici c'est l'hiver et quand
le soleil se cache on supporte bien des manches longues). Le midi,
on fait une pause Mc Do : ça devient presque une tradition
de tester une fois le Mc Do dans chaque pays où nous débarquons....
On fini par rejoindre l'hôtel pour assister au match de
foot : c'est le match de la honte (mais nous ne le savons pas
encore). A la mi-temps, Jean-Luc passe nous chercher pour dîner
à leur studio où nous assisterons à la défaite
de notre équipe; médusés pour certains, amusé
pour ma part (je n'ai jamais été passionné
de foot et je trouve qu'il y a eu trop de battage médiatique).
Mais bon, cela ne nous empêchera pas de tester le ti'punch
local (le rhum n'est pas terrible) et de nous sustenter de mets
chinois ! Nous aurons une nuit agitée : une troupe d'Australiens
fêtait la fin de leurs vacances autour de la piscine juste
sous nos fenêtres !

Mercredi
12/06/2002
: plongée
au phare Amédée
Vu
l'éloignement du site en bateau, on y passe la journée.
Nous avons pris la veille des forfaits inter-clubs qui nous garantissent
un prix par plongée, identique dans la plupart des club
Calédoniens.
Le
réveil sonne vers 6h15 et il faut
nous grouiller car une navette passe nous chercher vers 7h30 pour
nous amener au bateau de l'Amédée diving club
- un bateau très bien aménagé et spacieux
(surtout que nous ne sommes que 10) - L'îlot sur lequel
trône le phare est du genre paradisiaque. Le club y loue
une concession bien aménagée sans pour autant nuire
à la nature : bien qu'on y reste juste la journée,
ça ne me déplairait pas d'y jouer les Robinson.
Côté
plongée, c'est plutôt sympa pour une reprise : requins,
raies, napoléon, murènes, tazards, barracudas....
Nous avons vainement cherché les mantas (snifff). Jean-Luc
s'est endetté de 2 tournées d'apéros (perte
d'une de ses poches de plombs récupérée par
Sylvie + sa chaîne en argent récupérée
par mes soins pendant le palier). GG et Lilly ont trouvé
le moyen de chopper le mal de mer sous l'eau ("pas glop"
pour la première journée). L'eau est aux alentours
de 24°C (plutôt - que +) et Lilly envisage l'achat d'une
cagoule pour compléter sa tenue (monopièce 5.5)
qu'elle vient tout juste d'inaugurer. Personnellement, j'ai enduré
ma cagoule sans problèmes. Après la première
plongée (et premier "nourrissage" de poissons
pour GG), nous nous détendons sur l'îlot en attendant
le repas préparé sur place (et fort bon). Quelques
photos (n'oublions pas notre rôle de touristes) et nous
repartons pour la seconde plongée....
Le
retour vers Nouméa me laisse une légère déception
: c'est pourtant vrai que je serais bien resté à
jouer les Robinson ! Arrivés à l'hôtel, la
fatigue nous tombe dessus. On prend quand même le temps
déguster un apéro puis d'aller manger une flamecküche
(et oui, on a même trouvé une brasserie "aux
3 brasseurs") avant de s'écrouler vers 21h00.
Ouf
! Demain : grasse matinée !

Jeudi
13/06/2002
:
Debout
8h30 : que ça fait du bien de dormir ! - Je sais, les inconditionnels
du squatage de lit jusqu'à midi doivent se marrer, mais
pour nous c'est déjà pas mal -
Aujourd'hui,
c'est farniente : juste quelques courses au centre (cagoules,
calendriers, pharmacie) et nous revenons grignoter une salade
avant de nous promener sur la plage. L'eau n'est pas trop chaude
mais j'apprécie le climat hivernal : il fait bon au soleil
et tempéré à l'ombre. Lilly râle car
elle préfère nettement les climats plus chaleureux.
GG succombe à un coup de pompe et va s'écrouler
dans la chambre. On constate que la petite piscine de l'hôtel
se retrouve très tôt à l'ombre et que l'eau
est vraiment froide par rapport à l'océan Pacifique.
De retour à la chambre, il nous faut déjà
reboucler nos bagages : demain c'est le départ pour l'île
des pins (il va falloir se lever tôt).
Nous
passons une dernière soirée avec Sylvie et Jean-Luc
(ils doivent rentrer la semaine prochaine) chez "Alban",
un restaurant basque très typique où nous dégusterons
un plat de grosses crevettes Calédoniennes au "cari
coco" (délicieux; j'espère que Lilly se rappellera
de la recette pour notre retour à Paris).

Vendredi
14/06/2002
: île
des pins (un Paradis)
Notre
vol c'est passé sans problèmes. Nous avons passé
avec succès l'épreuve des bagages (normalement le
poids est limité à 20 kg en soute et 3 kg pour la
cabine alors que je traînais respectivement 30 kg et 8 kg).
Le nez collé aux hublots, on a pût apercevoir les
côtes Calédoniennes (très découpées)
puis les milliers de pins colonaires qui ont value son nom à
l'île.
Il
est près de 9h00 et nous voilà maintenant au Relais
de Kodjeue pour 10 jours. On commence par déguster le cocktail
de bienvenue pendant que l'hôtesse nous donne quelques renseignements
pratiques sur le Relais, la vie sur l'île des pins et les
excursions possibles. Après avoir aménagés
dans nos bungalows (fonctionnels et spacieux sans être luxueux)
et fait un petit tour du propriétaire, nous longeons la
plage désertique avec un petit air sauvage (c'est normal
déjà parce que c'est l'hiver et qu'en plus on ne
voit pas les "traditionnelles" chaises longues, témoins
de la colonisation touristique), des cocotiers, des pins, le sable,
la mer (océan Pacifique pour ceux qui n'ont pas suivit)...
Et voilà, j'ai le coup de foudre ! Je me vois déjà
faire du télétravail en direct de cette plage, adieu
le béton et la zone des banlieues dortoirs, veaux, vaches,
cochons... Me voilà enfin dans un petit Paradis (enfin
selon mes concepts) à l'autre bout du monde ! Je crois
encore que je préfère cela à la petite île
qui nous a accueilli aux Maldives : plus nature et un peu moins
touristique !
Une
ch'tite salade (pas si ch'tite que ça) à la papaye
et au Surimi pour nous requinquer avant d'entamer notre première
expédition au principal village de l'île (VAO). Alexandre,
un Canaque pur souche et très sympa, nous a lâché
près de l'église derrière laquelle un petit
chemin assez raide nous fait traverser la végétation
pour nous amener sur un point de vue très sympa (baie St
Maurice). Je devrais passer sous silence notre rencontre avec
une énorme toile d'araignées plus grande que moi
et garnie de ses occupantes (pas très grosses mais nombreuses)
: ça ma cloué sur place (arachnophobie oblige) un
moment sous le regard amusé de GG ! Plus tard, en traversant
le village nous avons pu voir la baie depuis le bord de l'eau...
Encore quelques kms et quelques emplettes plus-tard (à
part du rhum qui semble introuvable sur l'île, à
part au relais), nous revenons enfin pour piquer une tête
dans la piscine (plutôt fraîche la flotte !) et préparer
nos sacs de plongée pour le lendemain... Nous devons plonger
avec le Kunié scuba centre (le directeur c'est Lionel :
très sympa). Et voilà, un petit dîner tranquille
et me voici tout près de rejoindre le pays des songes (21h45)
en prévision de notre lever matinal : 06h45....

Samedi
15/06/2002
:
Plongée (découverte des spots de l'île)
Et
c'est parti ! Nous entamons notre quota prévisionnel de
10 plongées autour de l'île des pins. Malgré
le réveil toujours dur-dur et la légère angoisse
qui m'accompagne régulièrement avant chaque départ
matinal en plongé, nous traversons le relais pour accéder
au club (vachement pratique mine de rien, surtout pour un tripatte
fainéant comme moi). C'est Lionel qui nous encadrera (moi
particulièrement) avant de nous abandonner pour un retour
prématuré en métropole (les rotations des
vols laissent à désirer et il faut saisir l'occasion
lorsqu'elle se présente).
1ère
plongée : en théorie pas trop de courant, en
pratique, un peu galère (enfin pour moi dont le palmage
est loin d'être puissant). A part ça, nous avons
découvert des reliefs très beaux : canyons, mini
tombant, arches... Quelques gorgones au départ puis des
coraux de toutes sortes et très colorés (surtout
dans la zone des 20m of course) sans oublier les requins, langoustes,
limaces de mer, porcelaines, tricots rayés (serpents marins
locaux, pas très agressifs mais.... mortels) !
2ème
plongée : en théorie encore moins de courant,
en pratique, j'ai fait du "taxi-plongée" en m'accrochant
au bloc de Lionel (comme quoi il n'y a pas que la météo
qui se plante dans les prévisions). Une fois passé
la zone de turbulences, on s'est laissé doucement dériver,
croisant requin, loches (mérous), porcelaine, langouste,
de gros bancs de poissons et encore un tricot rayé tout
cela le long d'un alignement de patates de corail. Une petite
plongée de 55mn plus qu'agréable !
Retour
au relais vers 13h pour une grosse salade, rinçage en piscine,
bronzette (à cette époque le soleil ne cogne pas
trop fort) avant de s'adonner à quelques tâches ménagère
: lessive ! Avec de + de 25 kg de matos de plongée, on
se limite forcément au niveau des fringues... La surprise
arrivera lors de l'étendage devant le bungalow : un magnifique
couché de soleil qui donne l'occasion de faire des photos.
Puis voilà venu l'heure de l'apéro (je ne suis pas
persuadé que ça accélère la déssaturation
mais en tout cas, ça fait du bien), et du bougna (plat
local constitué de poulet ou poissons cuits avec des légumes
et du lait de coco dans une feuille de bananier). De notre avis
unanime de Parisiens : c'est plutôt gras (tout du moins
celui-là) même très gras, fade avec un curieux
goût (GG a parlé d'huile de vidange ;-)
A 22h40,
les tourtereaux doivent ronfler (au sens propre) vu que GG n'a
toujours pas récupéré le décalage
horaire (dur dur de vieillir); à moins qu'ils ne fassent
les 400 coups (ou au moins 200) ! Moi, j'ai pris le temps de visualiser
le premier jet de mes photos sur l'écran de T.V. géant
de la salle de projection (vive le numérique).

Dimanche
16/06/2002
:
"Is
it a crime ?"....Est-ce un crime de tomber amoureux de cet
endroit paradisiaque ? Shade chante et moi j'écris....
2
superbes plongées ce matin, sous la conduite de Nico, le
seul mélanésien directeur de plongé - taillé
deux fois comme moi, une force "tranquille" - Au retour,
Jimmy le skipper nous a fait traverser la baie Gadji : MERVEILLEUX
! GG et moi avons contemplé avec ravissement tous ses îlots
autour de nous, l'eau transparente et les patates de corail en
dessous. Apercevant une tortue en surface, GG a tenté une
courageuse mise à l'eau pour la photographier (raté
!).
Durant
le déjeuner sur la terrasse du Kodjeue, nous avons observé
une de nos hôtesses canaques pêcher des sèche
du bord de la plage; simplement avec un fil nylon et un leure
(on se demande vraiment pourquoi certains achètent des
cannes à pêche hors de prix). Ma curiosité
ayant été hatisée, je décidais d'aller
faire une inspection des fonds devant la plage en PMT (palmes
/ masque / tuba) : quelle déception, je me suis presque
crus en Méditerranée avec ses champs de posidoni
et ses quelques poissons épars et après une longue
"patrouille" j'ai dû abandonner l'espoir de contempler
des seiches en pleine eau. Alors que notre hôtesse nous
a avoué en avoir pêché près de 10 kg
!
Encore
un superbe spectacle de couché de soleil avant de prendre
l'apéro. Nous faisons la connaissance "forcée"
d'Adolf un canaque qui travaille un peu au Kodjeue et qui pêche
"comme un petit fou". En fait, il était tellement
"imbibé" qu'en traversant le bar, il a échoué
à côté de nous - D'après ce que nous
avait expliqué Alexandre, l'excès de beuverie est
une pratique courante le week-end et les rixes ne sont pas rares
- Abandonnant Adolf nous somme allé dîner Au menu
ce soir : du poulpe à l'armoricaine. Et bien c'est la première
et peut être la dernière fois que j'en mangerais.
J'ai trouvé cela plus ferme et caoutchouteux qu'un steak
taillé dans de la semelle ! Nous constatons autour de nous
que le Kodjeue a été colonisé par un arrivage
de Japonais - Vue la proximité du Japon par rapport à
la France, c'est un peu normal.

Lundi
17/06/2002
: Journée pirogue (le
raid)
Ben,
je crois que là, j'ai fait un condensé de six années
de rééducation...
En
fait de journée pirogue, c'est une balade d'environ deux
heure au départ de la baie St Maurice pour s'achever au
fond de la baie d'Upi. Puis une petite balade d'environ une demi
heure en forêt pour traverser le bras de terre de la presqu'île
d'Oro et atteindre la fameuse "piscine" (une piscine
naturelle) dans laquelle on peut y voir évoluer les poissons
pris au piège par la marée. Ensuite, au choix, c'est
soit le Bougna chez Régis, soit les langoustes grillées
au Kuny puis retour au kodjeue en milieu d'après midi.
Concrètement
parlant, la traversée en pirogue s'est faite la plupart
du temps au moteur (le vent venait de face). Le paysage est vraiment
superbe, digne des cartes postales et nous en profitons pour faire
plein de photos. Pour la balade en forêt, nous avons mis
plus de deux heures ! Faut dire qu'on était loin des grand
chemins de Fontainebleau et que c'était la jungle : de
grosses racines s'entremêlaient sans cesse en travers du
chemin ralentissant ma marche déjà peu véloce.
C'est donc vers midi que nous sommes arrivés à la
"piscine" fourbus (moi pour la marche, GG pour avoir
porté mon sac et Lilly pour m'avoir servi de béquille
une bonne partie du chemin). On n'a même pas pris le temps
de s'y baigner (vu l'heure il nous fallait songer à rallier
le restaurant) mais c'est avec regret car l'endroit est magnifique.
Nous avons fait un petit détour pour trouver le restaurant
(la balade était jolie mais dur dur), longeant une plage
les pieds dans l'eau (marée haute oblige), mais ça
valait le coup : quelques tables plantées dans le sable
près de l'eau, des billot de bois faisant office de fauteuil,
un joli paysage comme décor naturel, de grands verres de
Coca pour nous requinquer et de délicieuses langouste grillées...
GG souhaitant prendre un "vrai" café, nous retrouvons
la "jungle" pour aboutir au Méridien situé
non loin de là sur une petite île reliée par
un pont. Ici on change le décor : le luxe est a profusion
(je pense que le prix est en conséquence, ***** oblige)
mais je préfère le côté "vrai"
du Kodjeue. Je ne m'y attarde que le temps de poser mon postérieur
dans un fauteuil accueillant et de réaliser que le temps
tourne et vu ma "lenteur" il serait bon de prendre de
l'avance (puisque je ne bois pas de café) pour rejoindre
le lieu de rendez-vous pour le retour (devant "chez Régis").
Arrivé
au Kodjeue, je me suis précipité vers mon bungalow
pour une bonne douche, soigner mes ampoules (certaines à
sang) et un peu de détente bien mérité. Encore
un BRAVO à GG pour s'être coltiné mon sac
avec les palmes, masques (et boite de protection), chaussons de
plongée, appareil photo, nécessaire médical,
cagoule, souris, tubas, crème solaire... enfin bref, bien
chargé, alors qu'on ne s'est quasiment servi de rien. C'est
mon côté "scout toujours, toujours prêt"
avec trois fois plus de trucs que nécessaire !
Cette
nuit là, nous avons tous bien dormis (moi particulièrement).

Mardi
18/06/2002
:
Plongée spéléo (grottes de la 3ème)
Pas
de plongée ce matin : OUF !
Cet
après midi, Nico nous emmène au coeur de la forêt
pour cette plongée spéléo (vu que ça
fait 11 ans qu'il emmène les gens une fois par semaine,
il connaît le site comme sa poche). La plongée sera
courte (20 mn) pour une profondeur max de 5m aussi nous équipons
des blocs de 6l beaucoup plus légers à transporter
pour atteindre la grotte. L'accès se fait d'abord en camionnette
jusque dans la forêt puis il reste 50 m à pieds et
une descente accidentée (se sera sur le postérieur
pour ma part) et sans éclairage à part nos lampes.
GG se blesse légèrement (à la cicatrice de
son tendon d'Achille fraîchement recousu) et on se retrouve
à 2 éclopés !
Mise
à l'eau dans la pénombre, je retrouve la féerie
des Cénotes Mexicaines mais en beaucoup plus petit : il
n'y a que 2 grottes. On y découvrira 2 poches d'air communicant
avec une seconde sortie. Mon phare, pas assez chargé, me
lâchera 5mn avant l'arrivée. Ce qui me permettra
de nager dans un monde fantomatique d'ombres et de lumières
- sensation assez bizarre mais sympa -
Pour
ressortir : galère, il faut escalader et pour moi c'est
beaucoup moins facile que de se laisser glisser sur le derrière,
GG avec sa blessure rame aussi ! Heureusement que nous étions
5 et que nos compagnons beaucoup plus valides ont pu assurer le
convoyage de nos équipements.
Retour
au Kodjeue pour une petite soirée tranquille. Je me suis
allongé sur une chaise longue le nez face à la lune
et aux étoiles, bercé par le bruit des vagues en
me demandant que faire pour venir m'installer ici ? On n'entend
plus les Japonais, car ils viennent de se prendre une claque avec
leur élimination de la coupe du monde de foot ! Nous, je
n'en parle même pas (quoi que je m'en moque un peu).

Mercredi
19/06/2002
:
Oulalalala
! Il a plu cette nuit et le ciel est encore bien gris et la mer
houleuse !
GG
souffrant de sa blessure, ne plongera pas ce matin, préférant
s'économiser pour la plongée de nuit. Lilly
et moi profitons d'une belle plongée : vallée des
gorgones avec des arches et canyon et un tombant de 50m. Vu l'état
de la mer, mon estomac se rebelle et je fais un break sur un îlot
avec quelques Japonais débarqués là pour
leur baptême. Lors du retour, Lilly m'apprend que j'ai raté
une superbe plongée (requins, murènes) et que la
plongée de nuit sera différée.....
Après
1/2 sandwich et une bonne sieste, je me sens mieux et discute
avec Peter, un "Australien" qui vient d'arriver. Si
mon Anglais ne s'est pas amélioré, j'ai passé
le cap du blocage et dialogue plus facilement, même si parfois
cela reste presque du "petit nègre". A tel point
que j'apprendrais plus tard qu'en fait d'Australien Peter est
Autrichien (Australia / Austria in Inglish) !

Jeudi
20/06/2002
:
Après
avoir passé la nuit a entendre mugir le vent et tomber
la pluie, je me réveille "vasouillard". Le ciel
est gris (encore chargé d'eau), le vent souffle fort alors
je décide de ne pas plonger !
GG
et Lilly partent en expédition commando sous la pluie et
le vent. Ils rentreront pour déjeuner gelés mais
content d'avoir fait deux belles plongées dans des grottes
(tant pis pour moi quoique la première nécessitait
de descendre à -40 pour ressortir ce qui aurait été
contraire à mon auto-limitation de 30m).
Vu
le temps, nous passerons l'après-midi en jouant au Yams
(Lilly gagne toujours) et au Rami.... Finalement, le temps s'est
amélioré et nous offrira un magnifique couché
de soleil au travers des nuages restants. Thomas, le responsable
du club de plongée en l'absence de Lionel, nous prévoit
un beau temps pour le lendemain : OUF ! En plus nous devrions
faire la plongée de nuit....

Vendredi
21/06/2002
: Plongée de nuit (super)
Décidément,
une fois de plus je me suis fait une crise d'angoisse vers 4h
du matin. Résultat : je me suis levé avec une grosse
boule au creux de l'estomac. Heureusement que Lilly a une pharmacie
achalandée. Un comprimé et me voilà décontracté
pour profiter pleinement de mes plongées.
Le
soleil est revenu mais avec des nuages; côté température,
on supportait un sweat. Pour la plongée de nuit, le RDV
est fixé vers 16h45 au club. Dur dur car avec la fraîcheur,
il faut vraiment se motiver (surtout quand on sort d'une sieste).
Mais cela valait le coup : 61mn par 7m de profondeur à
batailler avec les tricots rayés qui sont attirés
par la lumière de nos lampes (il y en a même un qui
est venu se coller à mon phare et il m'a fallu couper l'éclairage
pour qu'il daigne s'éloigner); quand on pense que ces serpents
sont mortels !!!
Sinon nous avons découvert 3 tortues cachées dans
des creux pour dormir (dont une qui devait approcher les 2m de
long), une mini seiche (à peine plus grosse que le bout
de mon petit doigt), un poulpe caché au fond de son trou,
des coraux mous éclatants de couleur, des oursins crayons
et des langoustes.
Enfin bref, une superbe plongée, même si au bout
de 35mn mon phare a donné des signes de faiblesse (heureusement
que GG m'avait conseillé de prendre une lampe de secours)
!

Samedi
22/06/2002
: Dessaturation
Il
pleut ! Comme dirais GG : il fait un super temps....... GRIS !
Autrement dit, grâce mat, le nez dans un bouquin et de mettre
le nez dehors en fin de matinée pour aller manger. Histoire
de bouger on se fait emmener à la baie de Kuto / Kanuméra
et jetons un oeil à l'hôtel Kou-Bugny un peu plus
luxueux que le relais Kodjeue (mais notre préférence
reste au Kodjeue). Les baies doivent être magnifiques sous
le soleil quoique Kuto est "défigurée"
par un gros ponton utilisé pour les liaisons maritimes
avec Nouméa et d'autres bateaux (trop récents) qui
mouillent ici et là. Kanuméra est plus jolie avec
son célèbre rocher accessible via un mince couloir
de sable fin. Mais bon, sous la pluie, ça gâche un
peu !
Le retour sera donc humide : il ne nous reste plus qu'à
reprendre le RAMI. Pour payer mes plongées, je me trouve
encore confronté à un problème de carte bancaire
(merci Banque Directe !), heureusement que je suis équipé
multicartes.
J'en
profite pour dénoncer l'article du "Petit Futé"
édition 2001 concernant le Kunié Scuba
club << Accueil très en dessous
du prix ! >>. Nous avons trouvé toute l'équipe
très sympa, professionnelle et au petits soins pour nous
: un grand MERCI !
Nous dînons avec Anne, une globe-trotteuse Parisienne (vive
les congés sabbatiques) qui se promène depuis l'Australie,
la Nouvelle Calédonie et finira probablement vers Tahiti...
Ce soir au foot, la Korée a battu l'Espagne.

Dimanche
23/06/2002
: Destination LIFOU
Et
voilà, c'est le jour du départ pour Lifou. Il nous
faut rendre les bungalow pour 11h donc boucler ses bagages dans
la matinée : rude tâche pour un bordélique
comme moi ! Malgré quelques nuages, le soleil est bien
présent et nous en profitons une dernière fois autour
de la piscine (Lilly se bronze et je suis forcé de tester
l'eau de la piscine puisque GG y a jeté mon ordinateur
de plongée : l'eau est à 21°C pour une profondeur
max d'un mètre soixante). Quelques photos souvenir (moi
et Agathe, une des serveuses canaques qui était prête
à me suivre...), échanges d'adresses et nous partons
vers Lifou via Nouméa : galère ! Une employée
nous avais conseillé de faire laisser nos bagages en soute
vu que c'était le même avion qui allait sur Lifou.
Malheureusement nous sommes tombé sur un fonctionnaire
zélé (il y en a partout) qui a fait décharger
nos bagages de la soute pour les ré-enregistrer (sans oublier
de nous taxer pour la surcharge et nous emmerder pour les phare
de plongée) puis les a fait recharger au même endroit
(débile ! Même ses collègues râlaient
!). Enfin, après 30mn de vol, nous avons enfin survolé
Lifou by night puis arrivé au Dréhu vers 19h30.
Le temps de déballer nos valises, explorer notre bungalow
(nous passerons le séjour à trois), nous découvrons
ensuite le restaurant avec une carte plus achalandée que
la "cantine" du Kodjeue. Visiblement le standing du
Dréhu est supérieur au Kodjeue, les prix aussi.

Lundi
24/06/2002
:
Levé
de soleil sur la plage devant le bungalow : ça change !
Malheureusement, il s'est très vite caché derrière
les nuages.
Le petit déjeuner nous offre enfin l'occasion de sauter
sur un yaourt. Nous retrouvons ensuite Fabienne, Patrick et leurs
enfant qui arrivent tout juste de MARE (on les avait rencontrés
au Kodjeue il y a une semaine), de même que Wolfgang, un
paraplégique Allemand (rencontré lui aussi au Kodjeue)
qui vient aussi faire de la plongée. Peter doit débarquer
cet après-midi (une vraie petite famille qui se retrouve).
Lilly et GG partent jeter un oeil au supermarché du coin;
moi, une fois de plus je joue la flemme et profite de l'occasion
de vivre à mon rythme (j'aurais toujours le temps d'y aller
une autre fois, tranquillement).
Côté plongée, le club initialement situé
près du Dréhu, s'est déplacé et il
nous faut réserver pour demain. Vu que nous serons 6 (Lilly,
GG, Patrick, Peter, Wolfgang et .... bibi) avec nos gros sacs,
j'espère qu'ils enverront un mini bus pour nous chercher.
Le vent est là et le soleil joue à cache cache mais
ça reste suffisant pour que Lilly attrape un coup de soleil
! L'eau de la piscine est à 23°C : pas trop mal pour
s'y baigner. Prenant mon temps, je m'offre une petite marche pour
dégoter deux ampoules pour ma lampe de secours. Contrairement
à Nouméa, ici les boutiques font beaucoup plus "locales"
et cela me fait toujours un peu bizarre ce dépaysement
tout en continuant de parler Français.
Suite aux courses du matin, nous prenons le Ti'punch dans le bungalow
avant de retrouver Fabienne et Patrick pour le dîner Je
comptais tenter l'expérience plus tard mais GG me devance
en commandant de la roussette (pas celle qui nage mais celle qui
vole : une chauve-souris arboricole !). GG opte pour la sauce
au vin (au lieu de l'orange) et on lui apporte la bête :
on distingue bien la tête et le petit corps servi entier
(tout est à manger sauf les os : viande, tripes et cervelle).
Nous avons donc goutté et : BOF ! C'est plutôt ferme
et ça a un goût assez fort, comme du gibier. Mais
bon, on se rattrapera demain.

Mardi
25/06/2002
: Premières plongées
à Lifou
Encore
une ch'tite angoisse : pas de petit dèj (ça passe
pas) et limite pour partir plonger, mais en général
ça s'arrange sur le bateau ! Un mini bus vient tous nous
chercher à 8h et après 20mn de trajet nous découvrons
le club "Lifou Plongée" niché dans les
hauteurs d'une baie avec en contrebas le voilier utilisé
pour des excursions. Frédéric le responsable du
club, nous accueille et nous explique le déroulement général
des plongées : on prépare le matériel qui
sera chargé à bord du zodiac, lui même sur
sa remorque attelée à un gros 4x4 à bord
duquel nous nous tasserons pour nous rendre sur le site de mise
à l'eau. Il nous faudra ensuite 20 à 30mn pour se
rendre sur les spots...
Une fois la mise à l'eau effectuée, nous filons
plein gaz vers l'aventure (gorgones reef), ballottés même
si Fred pilote plutôt bien. Le zodiac, c'est léger
mais ça manque généralement de place pour
s'équiper (surtout lorsqu'on est 8 avec 16 blocs !). Heureusement
les plongées font tout oublier : des patates entrelacées,
une très belle arche, le tout tapissé de gorgones
et coraux de toutes sortes et quasiment sans courant - un vrai
régal - Wolfgang rame pas mal au fond car il n'utilise
pas son propre matériel (ce qui est perturbant quand on
est handi). Comme il me confit en anglais entre les 2 plongées
: heureusement qu'il n'avait pas pris son caisson vidéo
! Du coup, il ne fera pas la seconde plongée. Il ratera
quelque chose car Fred nous baladera aux travers de petits tunnels
creusés dans le récif où nous rencontrerons
quelques bancs de poissons et gorgones accrochées ça
et là. Très sympa, riche en sensations et avec un
phare c'est encore mieux. On apercevra un tricot rayé,
venu nous faire un coucou lors de notre palier de sécurité.
Au retour, nous serons particulièrement secoués
car le vent s'est levé et la mer a forci. Heureusement,
pour nous réconforter, des sandwichs nous attendent au
club.
De retour au Dréhu, je m'effondre sur mon lit et ronfle
pendant plus de 2h. Au réveil, je suis encore un peu naze
et je décide de boycotter le repas (les copains se passeront
de moi, ça leur fera des vacances) et de finir les restes
de mon sandwich du midi. Dehors le vent souffle et les vague se
brisent inlassablement sur la plage devant le bungalow.

Mercredi
26/06/2002
: Visite de Lifou (partie nord)
Le
vent est de plus en plus fort et le soleil joue toujours à
cache-cache. Puisqu'aujourd'hui nous faisons relâche, nous
en profitons pour faire une matinée de visite au nord de
l'île. Nous verrons "Notre-Dame-De-Lourdes", une
petite église perchée en haut d'une falaise et visible
de très loin depuis la mer; une vanilleraie (malheureusement
il n'y avait plus de gousses de vanille à vendre); les
falaises de Jokin (magnifique point de vue sur la mer transparente
et ses récifs coralliens) et une grande case (la seule
qu'on peut visiter parait-il...). De retour au Dréhu, nous
tenterons la bronzette mais le vent est vraiment trop fort : repli
stratégique dans le bungalow en espérant que le
temps s'améliorera pour la plongée de demain. Au
dîner j'ai testé le carpaccio de cerf : il faut aimer
le gibier car le goût est assez fort.

Jeudi
27/06/2002
: Il pleut !
Il
pleut, il pleut, il pleut.... des cordes ! Fred nous appelle de
bon matin pour confirmer nos craintes : pas de plongée
aujourd'hui. C'est une grosse déception pour Patrick qui
espérait en faire une dernière avant son départ
demain.
On en profite donc pour s'occuper dans le salon du Dréhu
: projection de photos, jeux de dominos et même le jeux
des 7 familles ! Enfin, la matinée passe doucement...
Pour nous remonter le moral, rien de tel qu'un petit apéro
(au risque de passer pour des poivrots) suivi d'un bon déjeuner.
Lilly et moi optons pour les langoustes tandis que GG, carnivore
invétéré, se jette sur une entrecôte.
A la fin du repas, le soleil nous fait la surprise de montrer
le bout de son nez. Peter nous quitte (le temps lui a sabré
le moral et il a avancé son départ). Après
réflexion, je fais une tentative de navigation en kayak
(prêté gracieusement par le dréhu) mais n'étant
pas très à l'aise dans ce kayak classique donc non
insubmersible, j'écourte l'expérience : 10mn montre
en main !J'en profite pour remettre à contribution mes
compagnons pour m'aider à m'extirper du kayak, vider celui-ci
puis le traîner pour le ranger. Les comptes se régleront
dans la piscine où je repêcherais mon sweat (merci
Lilly).
Notre réserve de rhum n'étant pas épuisée,
nous nous offrons un ti'punch au court d'une partie de rami. Pour
le soir, j'ai obtenu de manger un tartare de thon (non inscrit
sur la carte).... Après le traditionnel échange
d'adresses, nous quittons Fabienne, Patrick et les enfants qui
retournent vers le Japon tôt demain matin. Cela nous donne
un avant goût du retour (le 30)... sniffff !

Vendredi
28/06/2002
: Dernières plongées
(la baleine) !
6h30
: Debout tas de fainéants dixit GG, un peu en avance sur
le réveil (7h15) ! Heureusement la journée s'annonce
sous un beau soleil, le vent est tombé et les nuages ont
disparus....
Le zodiac filant plein gaz, Fred nous fait remarquer que la saison
des baleines commence et qu'il n'est pas impossible d'en apercevoir.
Quelques minutes plus tard quelqu'un pousse un cri et indique
une direction, on aperçoit le souffle d'un cétacé
: la chasse à la baleine vient de commencer.... Après
un jeu de cache cache, elle nous abandonnera effrayée sans
doute par le moteur du zodiac. On n'aura juste aperçu son
souffle puissant, son dos et sa queue (une baleine à bosse
d'après Fred). Du coup nous nous rabattons sur notre activité
première : la plongée sous-marine ! Encore deux
merveilleuses plongées dans des récifs coralliens
magnifiquement découpés et creusés; encore
une superbe arche, des tunnels parsemés de gorgones ça
et là, des coraux de toutes sortes. On croise deux requins
qui passaient par là et un napoléon. Sinon, on découvre
avec plaisir de grosses anémones dans lesquelles se vautrent
une multitude de poissons clowns. En comparaison, la visibilité
est meilleure qu'à l'île des pins et les fonds, sans
doute encore plus beaux mais la barrière de corail entourant
la Nouvelle Calédonie est si vaste qu'il existe sans doute
encore beaucoup de spots fabuleux !
Et voilà, ce sont nos dernières plongées
: snifff ! Il faut maintenant s'occuper de regrouper le matériel
pour l'opération de rinçage et séchage afin
d'éviter que nos sacs de plongée sentent trop fort
lors du voyage de retour.
Ce soir c'est le souk; la chambre est parsemée de matériel
étalé pour sécher... Je n'ai toujours pas
réussi à prendre en photo le petit margouillat (lézard
local) qui nous rend visite régulièrement. Côté
cuisine, je tente le crabe de cocotier (ça ressemble à
gros Bernard l'ermite avec une très grosse pince) : pas
extraordinaire. En fait, je n'ai trouvé une grande différence
gustative par rapport au tourteau. Fatigué, je suis pressé
de me mettre au lit !

Samedi
29/06/2002
: Retour à Nouméa
!
Maintenant
que le soleil est là, nous devons partir ! Mais toutes
bonnes choses ont souvent une fin et nous plions bagages. Lilly
va squater une dernière fois la piscine pour parfaire son
bronzage tandis que GG et moi restons tranquillement sur la terrasse
du bungalow à deviser le regard perdu dans les vagues,
attendant que le matériel étendu sur la pelouse
soit bien sec. On se fait ensuite une dernière grignote
avant de boucler les sacs et de se préparer pour le retour
à Nouméa. Arrivés à l'hôtel
Ibis, nous nous empressons de réserver chez "Alban"
pour le repas du soir. Puis filons faire les derniers achats en
bons touristes. Lilly et moi dégottons des chapeaux tressés
en fibre de coco (j'en avais vu un modèle sur la tête
de Fred et j'avais trouvé cela suffisamment original pour
mon frangin). De retour à l'hôtel, nous faisons quelques
photos délirantes avec nos galures...
Enfin c'est l'heure d'aller manger ! Lilly et moi avons prévu
de nous refaire les grosses crevettes locales au cari coco (cury
mélangé au coco) et GG.... une viande. Ce soir c'est
la fiesta chez Alban, entre l'enterrement de la vie de jeune fille
d'une future mariée, le match de rugby France/Australie
suivi du match de foot Korée/Turquie et d'un guitariste
chanteur qu tentait de faire son boulot, il y avait de l'ambiance
!

Dimanche
30/06/2002
: Bye, bye paradis !
Le
vent se remet à souffler et la mer est déchaînée.
Un ponton flottant a rompu ses amarres et est allé s'échouer
sur la grève. Le taxi nous attend à 9h30 et nous
partons le coeur triste. L'avion nous emportera vers 12h15 pour
Tokyo où nous pourrons suivre la finale de foot (encore
une victoire pour le Brésil). Encore 13h de vol pour arriver
vers 4h20 du matin le lundi à CDG. C'est vraiment la fin
!
Dans ce sens, dur dur la récupération !!!!!!

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